Autrefois qualifié de « subtil » et de « poétique » par la critique, Yves Régnier est désormais le bel oublié des lettres françaises. Yves Régnier a publié une dizaine d’ouvrages principalement chez Grasset et Gallimard. Il a reçu le prix de la critique en 1958 pour Le Royaume de Bénou et, de 1958 à 1976, a rédigé vingt-trois articles dans La Nouvelle Revue Française. Si sa production n’est pas pléthorique, elle ne peut pas être qualifiée de confidentielle. Pourtant, le nom de Yves Régnier n’apparait dans aucune encyclopédie sur la littérature française, dans aucun dictionnaire des écrivains et quasiment pas sur Internet.
L’œuvre et l’écrivain ont sombré dans l’oubli. Yves Régnier est même sans doute un cas d’école d’amnésie culturelle dans un pays où la littérature occupe une place si importante. Une telle amnésie fait presque douter de l’importance de la littérature dans notre culture. Aucun autre écrivain ayant publié chez Grasset et Gallimard n’a, à ce point, sombré dans le néant. C’est simple, pour les spécialistes de la littérature française, Yves Régnier est un inconnu !
Il est temps de lui rendre justice. Auteur de talent, Yves Régnier a donné à la littérature française des textes poétiques, admirablement ciselés, intemporels et profonds. La qualité de sa production rend donc indigne le sort qui lui est réservé.
« Des romans d’Yves Régnier, on sort déconcerté et envoûté par un indéfinissable charme », écrivait-on dans Le Monde en 1963. Yves Régnier « est l’auteur de livres dont la lecture est un réconfort pour tous ceux qui demandent à la littérature autre chose qu’un divertissement superficiel » écrivait Jean-Pierre Dorian dans Coups de Griffes . De telles appréciations éveillent la curiosité. Qui était donc Yves Régnier ?
Quelques repères biographiques sur Yves Régnier
En 1914, l’Europe bascule dans un conflit généralisé qui se révélera meurtrier et suicidaire. Le 4 août 1914, des croiseurs allemands tirent sur les villes de Bône (aujourd’hui Annaba) et de Philippeville (aujourd’hui Skikda) situées sur la côte algérienne. La mobilisation s’effectue en France métropolitaine comme en Algérie. En novembre 1914, le sultan ottoman, allié de l’Allemagne, proclame le djihad contre les Français. Cet appel n’a eu aucun écho en Algérie. Il est vrai, l’Algérie enverra plus de 173 000 hommes combattre sur les champs de bataille français. Les Algériens, quel que soit leur origine, contribueront à l’effort de guerre de façon remarquable. C’est dans ce contexte que, le 11 novembre 1914 à Alger, va naître Yves Régnier. Ce jour d’anniversaire deviendra quatre ans plus tard le jour symbole de la capitulation de l’Allemagne. L’histoire individuelle se trouve parfois écrasée par la Grande Histoire. Faut-il y voir un signe avant-coureur de l’ingratitude dont fera preuve l’histoire à l’égard d’Yves Régnier ? La réponse serait positive si on accordait aux dates et aux symboles la capacité de nous éclairer sur un destin déjà écrit…
Yves Régnier est issu d’une vieille famille algérienne. Son grand-père paternel a quitté sa Normandie natale pour l’Algérie en 1891 alors que le grand-père maternel de Yves Régnier y vivait déjà. Ses deux grands-pères furent administrateurs de la banque d’Algérie. Le père de Yves Régnier exerça l’activité de commerçant à Alger et essayera de faire prospérer la marque des cafés Régnier, une gamme de café créée par le grand-père paternel.
Yves Régnier sera décrit en 1938 comme un jeune homme timide dont deux qualités frappent ses interlocuteurs : l’intelligence et la sympathie. Deux qualités essentielles pour celui qui veut faire des études de sociologie et d’ethnologie. Yves Régnier obtiendra un doctorat dans ces disciplines. Sa thèse aura pour titre Les petit-fils de Touameur. De janvier à juin 1938, Yves Régnier va vivre avec les Chaamba. Il va partager la vie de ces tribus pour mieux comprendre leur culture, leur mode de vie, leur part d’ombre et de lumière. Ses qualités humaines ont séduit. Les tribus lui décerneront le titre de chaambi. Sa thèse, toute « baignée d’amour pour le Sahara »(1) a été publiée en 1938 chez Hérissey, puis, en 1939 chez Domat-Montchrestien.
Après ses études, Yves Régnier est entré dans la carrière diplomatique en intégrant le Quai d’Orsay. Il a notamment occupé les postes d’attaché, puis de secrétaire d’ambassade à Ankara, à Beyrouth et au Caire, où il a fait fonction d’attaché culturel. Le 5 mars 1952, secrétaire d’ambassade, membre du service de presse du ministère des Affaires étrangères, Yves Régnier a été désigné au poste de chef du service de presse et d’information à la Résidence générale en Tunisie. (6) Quelques années plus tard, Yves Régnier sera affecté en Grèce. En 1965, Yves Régnier quitte ce pays pour revenir à Paris. Il précisera à cette occasion « Je ne quitterai pas la Grèce pour autant… C’est une seconde patrie qu’on porte en soi quand on n’est pas un barbare. » (2) Yves Régnier est donc un homme imprégné de culture classique. Cette sensibilité sera perceptible dans son œuvre faite de délicatesse et d’élégance.
Le 11 mai 1976, Yves Régnier décède. Depuis plusieurs années, l’écrivain s’était mis en marge de la société pour des raisons de santé. Sa fragilité ne l’avait pas pour autant réduit au silence. Quelques mois avant de décéder, il avait publié chez Gallimard Paysages de l’Immobilité , un recueil de courts récits presque qualifiables de poèmes en prose.
Né un 11 novembre, mort un 11 mai, Yves Régnier aura publié 11 œuvres originales auxquelles doivent être ajoutés deux recueils de poèmes de Yunus Emré adaptés par ses soins. Yves Régnier aura aussi rédigé 23 articles publiés dans La Nouvelle Revue Française entre 1958 et 1976.
Il est temps de se faire une idée du rapport que pouvait entretenir Yves Régnier avec la littérature et le monde littéraire avant d’aborder son œuvre.
Yves Régnier et la littérature
Yves Régnier n’avait pas de fortune personnelle. Il a dû travailler pour vivre tout en espérant mener de front ses projets littéraires. Yves Régnier était un homme lucide sur sa condition. Il reconnaissait sans détour qu’il ne vivait pas de sa plume. Son poste de conseiller d’ambassade lui a permis de vivre mais aussi de voyager à l’étranger. Son travail lui a donné l’occasion de défendre la langue française dans le monde et de croiser des gens de toutes origines et de toutes cultures. Loin d’être dupe sur les avantages que pouvait lui procurer son statut de fonctionnaire français à l’étranger, Yves Régnier, derrière les sourires et les convenances protocolaires, a trouvé les gens « aimables mais aussi perfides ». (3) Il retiendra de ses expériences professionnelles une cruelle vérité : « Ceux qui détiennent le pouvoir sont tous détestables. »(3) Le quotidien perçu est un quotidien tout droit sorti des pages de Saint-Simon !
Sa lucidité sera le meilleur antidote à une littérature mièvre et sans intérêt. Auteur cultivé, intelligent, sensible, Yves Régnier a disposé des meilleurs atouts pour produire une œuvre originale et forte. La littérature n’aura pas été pour lui une lubie, une occupation de dilettante. Yves Régnier fut écrivain car la littérature était une évidence qui s’était imposée à lui. Pour Yves Régnier, la littérature « C’est une vocation. Le fait d’écrire a quelque chose d’incoercible. Il se manifeste à l’âge romain du sortir de l’enfance ( sept à huit ans ). » (3)
Yves Régnier place la littérature hors du champ de la réalité immédiate. Elle n’est pas le reflet exact de ce que nous vivons mais une interprétation, une représentation assurément dépouillée des faux-semblants du réel. En clair, et cela n’est pas sans intérêt aujourd’hui, la littérature n’est pas assimilable à un travail journalistique. L’écrivain et le journaliste ne se confondent pas car ils ne jouent pas dans la même cour : ils n’ont pas la même utilité, ni les mêmes objectifs. L’un propose un regard qui transcende l’accessoire et les apparences, se moque de l’immédiateté et s’adresse à toutes les générations de lecteurs, passées, présentes et à venir, tandis que l’autre rend compte, ou du moins est censé rendre compte, de l’état du monde à un instant donné en présentant à ses contemporains une analyse factuelle de l’actualité. Pour Yves Régnier « Gilmamesh, la Bible, les mythes de l’Antiquité, les romans alexandrins n’ont que peu de rapport avec l’actualité. Il n’y a qu’à voir les films d’actualité. Zeus ! que le temps passe vite. » (3) Dès le début de « Un monde aveugle », Yves Régnier fera cette confidence par l’intermédiaire du récit : « Je suis depuis longtemps lié par un sort qui m’empêche de dire la vérité. » L’auteur parle de la vérité accessible au premier regard. Cette vérité, toute pétrie de banalités et de faux-semblants, a besoin du poète pour que son vrai visage et sa vraie nature apparaissent au grand jour. La littérature est le remède à l’aveuglement et Yves Régnier a utilisé ses talents pour lever le voile des apparences.
Le poète est un homme très conscient des cruautés du monde. Yves Régnier était de la trempe des écrivains qui posent sur le monde un regard incisif. Pour lui, le rapport avec le lecteur « c’est hélas ! un malentendu »(3), l’éditeur « c’est un merveilleux lecteur qui vous aime, qui vous donne un nom et monnaye le nom à son profit. » (3) Yves Régnier n’en veut pas à l’éditeur car sans ce dernier, il n’y pas d’écrivain. Yves Régnier aura été particulièrement sévère vis-à-vis du critique, cet être « stupide, inactuel, amer, snob, très occupé à sentir le vent. Inutile, somme toute. »(3) L’écrivain était toutefois pragmatique, le critique… doit gagner sa vie !
Malgré l’appréciation peu diplomatique de Yves Régnier sur le critique, ce dernier ne lui a pas toujours été défavorable. L’œuvre de Yves Régnier, de son vivant, a été reconnue par quelques uns comme une œuvre d’importance.
L’œuvre de Yves Régnier
Yves Régnier était-il « un auteur pour ces ” happy few ” qui cherchent d’abord l’enchantement du style » (4) ? Le style est certes ciselé, sobre et agréable. Pour autant, Yves Régnier n’était pas un écrivain dont la lecture était et se devait d’être réservée à une ” élite ” branchée et subjuguée par la beauté formelle d’une œuvre. Yves Régnier était un poète, et à ce titre, un alchimiste qui utilisait les mots pour faire surgir ou resurgir des émotions et/ou des images. Nous avons tous connu, dans nos vies, des moments exceptionnellement difficiles ou heureux. Nous avons tous ressenti ces instants avec force, violence et parfois trouble. Nous avons tous été confrontés à la difficulté de traduire ces instants avec des mots. Le langage nous a semblé imparfait, inadapté, impuissant et maladroit. Yves Régnier était de ces écrivains qui, en quelques mots, réussissent le prodige de traduire ces moments de vie par le langage. Ce qui paraissait impossible à décrire avec les mots devient évidence sous sa plume. On se dit, en lisant un texte de Yves Régnier : c’est exactement ça ! Il a trouvé le mot juste, la bonne image. Il fallait le dire comme cela, et pas autrement.
Yves Régnier a été présenté dans la presse comme un écrivain qui possède « des pouvoirs magiques ». Que les histoires de Yves Régnier apparaissent d’une « extrême minceur » (4) ( Les Ombres ) ou d’une « sinuosité difficile à suivre » (4) (« Le Sourire ), elles semblent « obéir pourtant à quelque raison secrète » (4). Ces histoires, bien que situées dans le concret, « évoquent dans leur déroulement une mystérieuse initiation à une vérité d’un autre ordre. » (4) L’écriture de Yves Régnier est qualifiée en 1963, dans Le Monde, de « précise, claire, parfaitement apte à faire surgir objets, décors et êtres, et douée en même temps d’un halo qui suggère l’irréalité, le rêve et comme la perception des choses à travers une sorte de sommeil ou d’extase. »
Pour Les Ombres, Yves Régnier disait « Je n’ai pas d’autre dessein que celui de rechercher la raison pour laquelle mes parents et mes grands-parents, tant d’amis, que je chérissais et dont je croyais qu’ils nourrissaient de l’affection, qu’ils avaient même de la tendresse pour moi m’ont délaissé un beau matin comme si je n’avais plus été qu’une relation de rencontre. » (4)
« C’est, en tout cas, au cours d’un dimanche des Rameaux, il y a très longtemps, à une époque où je sortais de l’enfance, que je remarquai pour la première fois des mouvements et des particularités chez les êtres, des changements dans l’aspect des choses qui allaient bientôt revêtir à mes yeux une signification prodigieuse. » (Extrait de Les Ombres).
Dans Les Voyages, un jeune homme nous raconte comment il devint amoureux d’une jeune fille et quels furent ses efforts pour aller la rejoindre. Evocation du coup de foudre par un Yves Régnier à la fois poète, philosophe et fakir. Cette rencontre avec celle dont on tombe amoureux commence par l’évocation d’une autre femme, d’une protectrice, d’une mère qui est une tante. « Si j’aimais ma tante Donadieu sans le lui dire néanmoins, c’est qu’elle m’aimait aussi, d’un amour plein de solennité qui mettait du secret dans les sentiments ; c’est qu’elle m’aimait pour moi et non pas comme les autres, parce qu’un jour oui, un jour non, elle me trouvait beau ou courageux ou serviable ou actif ou silencieux. Elle m’aimait parce que j’existais, sans plus, de telle sorte qu’avec elle, je refrénais mes désirs, ne me mettais pas en colère et goûtais, comblé, le confort et la paix. » (Extrait de l’ouvrage Les Voyages ). Tous ceux qui ont perdu un être cher, une mère, apprécieront la justesse de ce texte.
« La nature avait pris l’apparence de Jeanne, et j’avais été la nature. J’avais cru être la nature. Je cherchais la lumière, la liberté avec l’obstination d’une mouche derrière une vitre. J’avais rendez-vous au dehors mais je cognais contre la vitre. Je voyais tantôt l’envers et tantôt l’endroit d’objets qui pourtant ne se retournaient pas, ne changeaient même pas – sauf peut-être de couleur, comme ces montagnes roses le matin et violettes le soir – mais dont les noms, bien au-delà de leur signification, en raison d’une plénitude et de prolongements qui leur étaient communs, évoquaient l’unité. ” Montagne “, je disais : ” Montagne “. Je parlais de l’eau, d’un marais, de la mer. Je pensais : ” Navire “. Je répétais : ” Jeanne “. » (Extrait de l’ouvrage Les Voyages ).
Dans Le Royaume de Bénou , le narrateur demande l’autorisation de se rendre dans ce royaume lointain. Le séjour ne devait durer que quelques mois, mais le personnage du livre y restera dix ans. Quelque chose a saisi le voyageur d’un émerveillement total. Une forme d’ensorcellement, d’attachement, d’évidence d’être ici et pas ailleurs. Quel charme secret et magique peut bien receler ce royaume ? Quel est donc cette chose au pouvoir si fort et si attractif ? Yves Régnier va conduire le lecteur à la découverte de cette chose ensorcelante. Le lecteur, comme le personnage du livre, va lentement être envahi par une séduction mystérieuse qui le conduira de la première page à la dernière page de ce Royaume de Bénou, lumineux et secret. Pour Jean Grenier, écrivain et philosophe, « il est impossible de donner une idée de ce livre » qu’il qualifie d’« inclassable » : « ce n’est ni un conte de fées à la d’Aulnoy, ni un souvenir d’enfance comme Le Grand Meaulnes, ni un récit d’aventures comme Robinson, ni une parabole taoiste à la manière de Tchouang-Tzeu, mais comme une lettre familière et qui est adressée à chacun de nous par un ami intime et qui a été écrite à l’aurore. » (5)
Yves Régnier a obtenu en 1958 le Prix des critiques (à l’époque d’un montant de 200 000 francs) pour son livre Le Royaume de Bénou . (4)
Avec Le Sourire, Yves Régnier nous fait observateurs d’un bref passage du temps où l’adolescent devient adulte, où le jeune homme s’émancipe de ses parents, quitte sa maison natale, s’éloigne de sa terre d’origine. Le personnage abandonne son passé comme on jette des vêtements devenus trop étroits, démodés et usés. Le passage vers la liberté, le moment où les amarres semblent se rompre est ce sourire donné au clair de lune, sous un pont, après l’amour. Il y a dans cet ouvrage une force poétique assez rare. On aime ou on n’aime pas, mais il est impossible de rester insensible à la lecture de ce livre.
« J’aime l’aube. La plupart d’entre nous disent l’aimer. Les peuples anciens faisaient leurs dévotions à l’aube. Mais je suppose qu’il faut nourrir une passion très vive pour transfigurer la réalité de ces moments fugitifs qui précèdent l’apparition du soleil, et même plus qu’une passion, un sentiment dont le nom, s’il existait, évoquerait la vie, l’impatience, car la vie n’est qu’une impatience alors que les plus innocents, les plus ingénus peut-être, les plus sensibles aussi souhaitent du fond du cœur jouir éternellement, je ne sais pas ce qui plaît davantage, de la sérénité ou de la pureté de l’aube. » (Extrait de l’ouvrage Le Sourire ).
Yves Régnier est un auteur à redécouvrir. Ses textes sont évocateurs de nos tourments, de nos rêves, de nos amours et de cette inconfortable perspective, pour celui qui a perdu toute idée de l’enchantement du monde, de notre fin.
Pour terminer cette évocation de Yves Régnier, je vous propose de lire un poème de Yunus Emré, qu’il a adapté :
« J’aspire à pénétrer en moi
Dans la ville de l’être
Pour voir le Sultan dont j’ignore le visage
Et dont j’entends la voix »
— Yunus Emré (1280-1330) poème adapté par Yves Régnier —
Pascal GOURIOU pour Editions Sansqu’ilsoitbesoin
Un grand merci à la famille d’Yves Régnier qui m’a contacté après la publication de cet article. Toutes les photos de cet article représentant Yves Régnier proviennent des archives de sa famille.
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Bibliographie :
Ouvrages édités :
Les Chaamba sous le régime français | Hérissey | 1938 |
Les Petits fils de Touameur, les chaamba.. | Domat-Montchrestien | 1939 |
L’Office de six heures | GLM | 1949 |
Poèmes de Yunus Emre (Adaptation d’YR) | GLM | 1949 |
Un Monde aveugle | GLM | 1952 |
Le Royaume de Bénou | Grasset | 1957 |
Les Voyages | Grasset | 1959 |
Le Sourire | Grasset | 1960 |
La Main sur l’épaule | Gallimard | 1961 |
Les Ombres | Grasset | 1963 |
Le Divan de Yunus Enre (trad et pref d’YR) | Gallimard | 1963 |
Promenoirs | Grasset | 1964 |
Un Monde aveugle 1 La Barrette | Gallimard | 1967 |
Paysages de l’immobilité | Gallimard | 1975 |
Publications dans La Nouvelle Revue Française :
Titre | Date parution | N° |
L’Envers des choses | Février 1958 | 62 |
Ni pour ni contre | juillet 1958 | 67 |
Les Voyages | Janvier 1959 | 73 |
Les Voyages (II) | Février 1959 | 74 |
Les Voyages (Fin) | Mars 1959 | 75 |
Les Bonnes Mœurs | Février 1960 | 86 |
Le Chemin de Dalmatie | Septembre 1960 | 93 |
Le Carillon | Novembre 1960 | 95 |
La Montagne de Dalmatie | Février 1961 | 98 |
La Main sur l’épaule (I) | Septembre 1961 | 105 |
La Main sur l’épaule (Fin) | Octobre 1961 | 106 |
Tombeau de Younous Emré | Novembre 1961 | 107 |
Les Tentatives | Novembre 1962 | 119 |
Les Ombres | septembre 1963 | 129 |
Les Ombres (fin) | Octobre 1963 | 130 |
La Barrette | Novembre 1966 | 167 |
La Plaine de Murcie | Août 1967 | 176 |
Les Yeux de Jean | Mai 1969 | 197 |
Notes et croquis de voyage | Octobre 1974 | 262 |
Le Temps des cerises | Février 1975 | 266 |
Monts et merveilles | Janvier 1976 | 277 |
Hommage à Saint-John Perse | Février 1976 | 278 |
Lettre à Marcel Arland | Octobre 1976 | 286 |
SOURCES :
(1) L’Echo d’Alger, Journal républicain du matin, 31 décembre 1938.
(2) Coups de Griffe de Jean-Pierre Dorian, Editions Emile-Paul, 1965 .
(3) L’étude L’écrivain et la société , université de Nice, 1972 .
(4) Le Monde, éditions du 4 juin 1958, 16 novembre 1963 et 18 mai 1976 .
(5) Présentation du livre Les Voyages par Jean Granier, Grasset, 1957.
(6) Etudes de presse, Institut français de presse, 15 octobre 1952.